La Mercedes Classe B, lancée en 2005 comme monospace compact premium, s’est déclinée en trois générations distinctes : le W245 (2005-2011), le W246 (2011-2018) et le W247 depuis 2019. Chaque génération présente ses propres forces et faiblesses, avec des versions particulièrement fiables mais aussi d’autres sources fréquentes de problèmes pour leurs utilisateurs.
Les premiers modèles de chaque série ont souvent souffert de défauts liés à leur jeunesse. Parmi les difficultés récurrentes figurent des pannes d’injecteurs, des soucis au niveau de la chaîne de distribution ainsi que des anomalies électroniques sur certaines variantes hybrides récentes. Ces éléments imposent une vigilance accrue selon les motorisations et millésimes concernés.
Le tableau suivant détaille les versions les plus sujettes à ces désagréments ainsi que leurs principaux défauts.
Un moteur diesel de 109 chevaux aux faiblesses notables
Ce bloc diesel de 109 chevaux figure parmi les motorisations les plus problématiques de la Classe B. Malgré une apparence moderne, il souffre d’une série de défauts récurrents qui peuvent rapidement transformer un achat Mercedes en un lourd investissement.
Principales défaillances à surveiller
Les points faibles majeurs concernent :
- Des injecteurs souvent défaillants dès 100 000 km, avec un coût d’environ 800 € par injecteur.
- Un turbocompresseur fragile dont la réparation peut atteindre 1 800 €.
- Des joints de culasse régulièrement défectueux, nécessitant au minimum 2 500 € pour leur remplacement.
- Une vanne EGR qui s’encrasse prématurément.
- Une pompe à injection peu fiable.
Ces problèmes se manifestent généralement par une perte progressive de puissance, une fumée noire à l’échappement ou des à-coups lors des accélérations. Ces signes doivent immédiatement alerter le propriétaire.
Coût des réparations et impact financier
Le cumul des réparations peut dépasser les 5 000 €, ce qui représente une part importante de la valeur résiduelle du véhicule. Ce facteur doit être pris en compte avant tout achat ou entretien important.
Le moteur 180 CDI (640.940) entre 2005 et 2007
Ce moteur quatre cylindres diesel a été utilisé dans la Classe B durant cette période. Il est reconnu pour sa conception technique avancée mais aussi pour ses fragilités mécaniques fréquentes.
Les principaux soucis rencontrés sont liés aux composants essentiels comme les injecteurs et le turbocompresseur, ainsi qu’aux problèmes d’étanchéité avec les joints de culasse. Ces éléments entraînent souvent des coûts élevés en maintenance et réparation sur le long terme.
La surveillance attentive des symptômes tels que baisse notable de puissance ou fumées anormales est indispensable pour éviter des pannes coûteuses.
Problèmes avec le moteur 200 CDI (OM640) de 2005 à 2008
Caractéristiques des problèmes
Le moteur 200 CDI (OM640), bien qu’il semblait prometteur avec ses 140 chevaux, a révélé plusieurs problèmes majeurs, particulièrement sur les modèles produits avant 2008. Les symptômes les plus courants incluent :
- Sifflement anormal du turbo : Ce bruit inhabituel est souvent le signe d’un dysfonctionnement du turbocompresseur.
- Perte de puissance progressive : Les propriétaires rapportent une diminution de la puissance du moteur au fil du temps.
- Fumée bleue à l’échappement : Cela indique généralement une fuite d’huile dans le système d’échappement.
- Odeur de gazole dans l’habitacle : Cette odeur peut provenir de fuites dans le système de carburant.
Coûts de réparation
Les réparations de ces problèmes sont souvent coûteuses :
- Remplacement du turbo : Entre 1800 et 2200 €.
- Réfection des injecteurs : Entre 1500 et 2000 €.
- Reprise des fuites d’huile : Entre 800 et 1200 €.
Le turbocompresseur est particulièrement sujet à des défaillances fréquentes, généralement entre 120 000 et 150 000 kilomètres. Ces coûts élevés rendent les réparations difficiles pour de nombreux propriétaires.
Problèmes De Distribution Du Moteur OM651
L’arrivée du moteur OM651 dans la Classe B de Mercedes a théoriquement marqué un progrès, mais les premiers modèles ont connu des débuts difficiles. Le système de distribution par chaîne, censé être un gage de fiabilité, s’est transformé en un véritable point faible.
Signes De Faiblesse De La Distribution
Les signes de faiblesse de la distribution incluent :
- Cliquetis métallique au démarrage
- Bruit de chaîne caractéristique
- Voyant moteur allumé
- Perte de puissance inexpliquée
Coûts De Remplacement
Le remplacement préventif de l’ensemble de distribution représente un investissement conséquent mais nécessaire. Les coûts incluent :
- Chaîne et guides : environ 900 €
- Pignons : environ 600 €
- Main d’œuvre : entre 800 € et 1 000 €
Les Moteurs 180 CDI/200 CDI (OM651) 2011-2013
Ces moteurs, utilisés entre 2011 et 2013, ont également été affectés par les problèmes de distribution. Les premiers modèles ont montré des signes de faiblesse similaires à ceux mentionnés précédemment, nécessitant souvent des interventions coûteuses pour maintenir leur performance.
Problématiques des moteurs essence collaboratifs Renault
Issus d’une collaboration avec Renault, ces blocs présentent plusieurs défauts de conception, notamment une consommation d’huile excessive pouvant atteindre 1 litre aux 1 000 km. Les dysfonctionnements récurrents incluent des défaillances des bobines d’allumage, des problèmes de distribution et une baisse de performance.
Coûts des réparations
Les interventions nécessitent souvent un budget conséquent :
- Remplacement des bobines d’allumage : entre 400 et 600 €
- Réfection complète de la distribution : de 1 500 à 2 000 €
- Diagnostic et réglages techniques : environ 300 à 500 €
Les moteurs essence M270 (160/180 ch) – Modèles 2012-2014
Ces blocs, commercialisés entre 2012 et 2014, partagent les mêmes vulnérabilités que leurs homologues plus récents. La surconsommation chronique d’huile, liée à un défaut structurel du segment racleur[1], reste le principal point noir. L’absence d’alerte au tableau de bord accroît le risque de casse prématurée par lubrification insuffisante[1].
Défaillances spécifiques au M270
Les propriétaires signalent régulièrement une usure accélérée des cylindres et une fragilité du système d’injection[2]. Contrairement au TCe plus récent, ces versions ne bénéficient pas toujours des mises à jour correctives appliquées après 2016[1].
Tableau comparatif des coûts moyens
Intervention | Fourchette tarifaire | Fréquence signalée |
---|---|---|
Bobines | 400–600 € | Élevée |
Distribution | 1 500–2 000 € | Moyenne |
Diagnostic | 300–500 € | Occasionnelle |
Problèmes récurrents de la transmission 8G-DCT | ||
La dernière génération présente des défauts notables, particulièrement sur la transmission automatique 8G-DCT. Bien que le moteur OM654 soit reconnu pour sa fiabilité mécanique, son couplage avec cette boîte génère des dysfonctionnements sur les premières versions commercialisées. |
Symptômes fréquemment rapportés
- À-coups à basse vitesse lors des phases d’accélération ou de décélération.
- Passages de rapports brutaux, notamment entre les rapports inférieurs.
- Vibrations anormales ressenties dans l’habitacle, surtout en charge moteur réduite.
- Délais perceptibles lors des sollicitations soudaines (manque de réactivité).
Solutions techniques et coûts associés
Les interventions courantes incluent :
- Mise à jour du calculateur électronique (200–300 €) pour optimiser les courbes d’engagement.
- Réglages préventifs de la boîte (400–500 €) incluant l’adaptation des embrayages et capteurs hydrauliques.
- En cas d’usure avancée, une réfection complète du système (3 000–4 000 €) devient nécessaire, couvrant souvent le remplacement des disques et actionneurs électromécaniques[^1][^2].
Les B180d/B200d avec boîte 8G-DCT : spécificités techniques
Ces modèles partagent les mêmes vulnérabilités liées à la transmission, accentuées par leur utilisation majoritairement urbaine favorisant une sollicitation accrue des embrayages multi-disques[^3].
Note : Les montants indiqués correspondent à des fourchettes moyennes constatées en ateliers spécialisés.
[^1]: Référence aux coûts moyens observés dans le secteur après-marché automobile européen.
[^2]: Données alignées avec les pratiques d’entretien préconisées par les réseaux agréés Mercedes-Benz®️.
[^3]: Retours utilisateurs concordants sur forums spécialisés (MB Passion, Automobile Propre).
Défis Technologiques
Les versions électriques ou hybrides présentent souvent des défis technologiques complexes qui peuvent entraîner des problèmes récurrents. Ces difficultés incluent des bugs électroniques, des interactions capricieuses entre les systèmes, et des problèmes de fiabilité.
Problèmes Spécifiques
Les principaux points de vigilance incluent :
- Système de charge défaillant : Les problèmes de charge peuvent être fréquents, nécessitant des interventions régulières.
- Bugs du système multimédia : Les systèmes multimédia peuvent être instables, causant des interruptions ou des dysfonctionnements.
- Communication erratique entre modules : Les interactions entre les différents modules électroniques peuvent être imprévisibles.
- Autonomie électrique variable : L’autonomie des véhicules électriques peut varier en fonction de plusieurs facteurs, ce qui peut être déroutant pour les utilisateurs.
Coûts Associés
Les interventions pour résoudre ces problèmes peuvent être coûteuses. Voici une estimation des coûts :
- Diagnostic électronique : Entre 200€ et 300€.
- Mises à jour système : Entre 150€ et 250€.
- Interventions sur batterie : Entre 500€ et 1 500€.
Les Versions Hybrides Rechargeables
Les B250e
Les versions hybrides rechargeables comme la B250e offrent une alternative aux véhicules électriques purs, mais elles présentent également des défis liés à leur complexité technologique. Ces modèles combinent un moteur électrique avec un moteur à combustion interne, ce qui peut entraîner des problèmes de synchronisation entre les deux systèmes. Cependant, ils offrent une autonomie plus grande grâce à la possibilité de recharger la batterie via un câble ou en utilisant le moteur à essence.
Les Mercedes Classe B les plus fiables : Quel modèle choisir ?
La fiabilité des Mercedes Classe B varie selon les modèles et les années de production. Pour choisir un modèle fiable, il est essentiel de considérer les versions qui ont montré une robustesse et une endurance remarquables.
Facteurs à considérer pour la fiabilité
Pour évaluer la fiabilité d’une Mercedes Classe B, plusieurs facteurs doivent être pris en compte :
- Scores de fiabilité : Les notes données par les experts indiquent si un modèle est sujet à des pannes fréquentes ou non. Un score élevé signifie moins de risques de réparations coûteuses.
- Rappels de sécurité : Vérifier les rappels de sécurité est crucial pour s’assurer que le véhicule est en bon état. Cela inclut de consulter les sites officiels et d’obtenir un historique complet des réparations effectuées.
- État du moteur et de la transmission : Un bon état du moteur et de la transmission est essentiel pour une voiture fiable.
Modèles recommandés
Bien que certaines versions soient à éviter, comme les modèles diesel de 2005 à 2008 (B180 CDI et B200 CDI) en raison de leurs faiblesses, d’autres se distinguent par leur fiabilité. Par exemple, les modèles plus récents avec des moteurs diesel bien entretenus peuvent offrir une bonne robustesse et une endurance satisfaisante. Il est important de vérifier l’historique du véhicule et de consulter des experts pour obtenir des informations précises sur la fiabilité d’un modèle spécifique.
Première génération (W245, 2005-2011)
Le restylage de 2008 constitue un tournant majeur pour cette génération. Les défauts initiaux, notamment sur les motorisations diesel, sont finalement corrigés.
Motorisations phares
Deux blocs se distinguent particulièrement :
- Moteur essence performant : Une version optimisée pour l’agilité urbaine.
- Diesel haute efficacité : Améliorations notables en consommation et fiabilité.
(Note : Aucun tableau n’est présent dans le texte original à reformater ici.)
Conseil de rédaction supplémentaire : Si des données techniques précises existent (ex: couple, puissance), intégrez-les sous forme de tableau comparatif pour renforcer la clarté.*
Exemple de structure possible si données disponibles :
Moteur | Puissance | Couple | Carburant |
---|---|---|---|
Essence X | 150 ch | 220 Nm | SP95 |
Diesel Y | 136 ch | 300 Nm | Gazole |
(À adapter selon les spécifications réelles du véhicule)
Caractéristiques du moteur OM640
Le moteur OM640 de Mercedes-Benz, bien que sujet à des défauts chroniques dans le passé, a été amélioré pour offrir une fiabilité accrue. Cette version diesel est souvent considérée comme le meilleur choix pour la première génération de véhicules équipés de ce moteur. Grâce aux corrections apportées par Mercedes, le moteur OM640 présente désormais une consommation maîtrisée et de bonnes performances.
Performances et consommation
Le moteur OM640 est capable de fournir une consommation raisonnable, avec environ 5,5 litres aux 100 kilomètres. Cela en fait un choix intéressant pour ceux qui recherchent un équilibre entre puissance et économie de carburant. Les performances sont également satisfaisantes, ce qui contribue à sa popularité parmi les propriétaires de véhicules équipés de ce moteur.
Modèles spécifiques
Un exemple de modèle équipé de ce moteur est le B200 CDI (2008-2011), qui développe une puissance de 140 chevaux. Ce modèle a été apprécié pour sa robustesse et sa fiabilité, malgré les problèmes initiaux du moteur OM640. Les améliorations apportées par Mercedes ont contribué à renforcer la confiance des clients dans cette motorisation.
Pour une alternative simple et économique
Le B170 essence (2008-2011) – 116 ch se distingue par sa mécanique éprouvée et ses coûts d’entretien maîtrisés. Idéal pour les conducteurs recherchant fiabilité et budget contrôlé, ce modèle incarne un compromis optimal entre performance accessible et économie à long terme.
Caractéristiques techniques
Détail | Spécification |
---|---|
Motorisation | Essence 4 cylindres |
Puissance | 116 chevaux DIN |
Période | Phase II (2008-2011) |
Son architecture mécanique simplifiée réduit les interventions complexes, tandis que la disponibilité des pièces d’occasion (comme les transmissions avant à partir de 108 €[2]) facilite la maintenance. La version restylée de 2008 intègre des améliorations esthétiques sans alourdir les coûts opérationnels.
Avantages pratiques
- Robustesse accrue grâce à des composants durables testés sur plusieurs générations[1]
- Entretien abordable, avec des consommables courants et une main-d’œuvre standardisée[2]
Le choix idéal pour un usage urbain et périurbain
Cette motorisation essence moderne allie performances et douceur de fonctionnement, particulièrement adaptée aux trajets courts et fréquents. Son silence en circulation et sa fiabilité éprouvée en font une option privilégiée pour les conducteurs recherchant un compromis entre réactivité et confort quotidien.
B200 essence – 163 ch
Avec ses 163 chevaux, cette version offre une réponse dynamique tout en conservant une consommation maîtrisée en milieu urbain. Son architecture mécanique réduit les vibrations, renforçant le sentiment de raffinement à bas régime.
Recommandations pour l’occasion
Privilégiez les modèles de fin de génération, notamment ceux commercialisés après 2014 pour la deuxième génération. Ces véhicules intègrent souvent des améliorations techniques issues du retour d’expérience des premières versions.
Critère | Détail |
---|---|
Historique d’entretien | Vérifiez systématiquement les révisions effectuées selon le plan constructeur |
Caractéristiques techniques | Préférez les versions bénéficiant des dernières mises à jour logicielles moteur |
État général | Contrôlez spécifiquement l’usure des pièces soumises aux arrêts fréquents (embrayage, freins) |
Un entretien rigoureux reste la clé pour garantir la longévité du véhicule, particulièrement sur les modèles utilisés intensément en ville.
Maintenance Préventive : La Clé De La Longévité
Une maintenance rigoureuse est essentielle pour prévenir ou retarder l’apparition de nombreux problèmes mécaniques. Voici les points clés à respecter pour les moteurs diesel et essence :
Moteurs Diesel
Pour les moteurs diesel, il est important de :
- Vidanger le moteur tous les 15 000 km maximum.
- Effectuer un nettoyage régulier de la vanne EGR.
- Contrôler les injecteurs tous les 60 000 km.
- Remplacer le filtre à particules vers 180 000 km.
Moteurs Essence
Pour les moteurs essence, il est recommandé de :
- Contrôler régulièrement le niveau d’huile.
- Vidanger le moteur tous les 15 000 km ou 12 mois.
- Effectuer un remplacement préventif des bobines d’allumage.
- Réaliser un diagnostic électronique annuel.
L’achat d’une Mercedes Classe B d’occasion
Les motorisations à privilégier se trouvent généralement sur les fins de génération, une fois les problèmes initiaux résolus. Les diesel post-2014 équipés du moteur OM651 révisé offrent un bon équilibre fiabilité-performances, tandis que les essence après 2015 présentent moins de risques.
Critères décisifs pour un achat serein
L’historique d’entretien prime sur l’âge du véhicule : un modèle ancien mais scrupuleusement entretenu surpassera toujours une version récente négligée.
Vérifications indispensables avant l’achat
Faites contrôler par un expert les modèles équipés des motorisations signalées comme sensibles, notamment pour identifier :
- Consommations anormales d’huile ou de carburant[3]
- Jeu mécanique suspect dans la distribution ou le turbo[1]
Budget et entretien : anticiper les coûts cachés
Prévoyez un budget conséquent pour l’entretien, surtout sur les diesel anciens. Les réparations liées au turbo ou à la boîte auto 7G-DCT peuvent rapidement alourdir la facture[1]. Optez pour des garages indépendants spécialisés via des plateformes comme idGarages pour réduire les frais[1].
Conclusion : Choisir sa Classe B en connaissance de cause
Priorisez systématiquement l’expertise mécanique avant l’achat et exigez toutes les factures d’entretien. Les versions post-2014/révisées restent le choix le plus sûr, mais aucune Mercedes Classe B ne dispense d’une vérification approfondie des organes critiques (turbo, injecteurs, distribution)[1][3].
présentation de Luc Caron
Je m’appelle Luc Caron, j’ai 54 ans et plus de 30 ans d’expérience en tant que mécanicien. Depuis toujours, je suis passionné par l’automobile. Ce blog a été créé pour partager avec vous mes conseils pratiques, astuces utiles et anecdotes liées à la mécanique.
Que vous souhaitiez entretenir votre véhicule, restaurer un modèle ancien ou simplement échanger autour de la mécanique automobile, ce site est conçu pour répondre à vos attentes.
objectifs du blog
Ce blog vise à offrir un espace d’échange et d’apprentissage autour des thématiques suivantes :
- Entretien courant des voitures
- Restauration de véhicules anciens
- Discussions techniques sur la mécanique
Chaque article est pensé pour être accessible tout en apportant une expertise solide issue de plusieurs décennies dans le métier.
Fiabilité des moteurs de la Classe B
Les moteurs de la Mercedes Classe B, notamment les versions diesel comme le B180 CDI et le B200 CDI, ont montré des faiblesses, notamment des problèmes d’injection et d’étanchéité, ce qui peut entraîner des coûts de réparation élevés[2]. Cependant, certains modèles plus récents, comme le B220 CDI, pourraient être plus fiables, bien qu’ils ne soient pas toujours mentionnés dans les listes de moteurs fiables.
Problèmes courants avec les modèles plus anciens
Les premiers modèles diesel de la Classe B, tels que ceux produits entre 2005 et 2008, sont souvent critiqués pour leurs moteurs peu fiables. Les voyants moteur allumés, les démarrages difficiles et la perte de puissance sont des symptômes courants de ces problèmes[2]. Les coûts de réparation peuvent être importants, allant de 1 500 à 3 000 € pour remplacer les injecteurs ou le turbo[2].
Conseils pour votre véhicule
Pour votre Classe B (W245) modèle 180 diesel avec boîte automatique, acheté en 2009 et ayant 195 000 km au compteur, il est important de considérer l’état actuel du véhicule. Avec un devis de 500 € pour changer l’injecteur de préchauffage et des grincements de la caisse sur les routes déformées, il pourrait être judicieux d’évaluer si ces coûts sont justifiés par rapport à l’achat d’un nouveau véhicule. Si le véhicule a été bien entretenu et que les problèmes ne sont pas trop graves, il pourrait valoir la peine de continuer à l’entretenir. Cependant, si les coûts de réparation s’accumulent, envisager un autre véhicule pourrait être une option plus économique à long terme.
Commentaires
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Question sur la fiabilité des moteurs
J’aimerais savoir pourquoi les moteurs B220 ne sont pas énumérés dans les listes de moteurs fiables. Par exemple, le B220 CDI 177 ch de 2015-2017 ne serait-il pas aussi fiable ? -
Conseil pour un véhicule existant
Bonjour, j’ai une Classe B (W245) modèle 180 diesel boîte automatique acheté en 2009, avec actuellement 195 000 km au compteur. L’ordinateur de bord indique qu’il faut faire le service B et je dois changer l’injecteur de préchauffage. La caisse grince sur les routes déformées, et j’ai déjà changé les amortisseurs l’an dernier. J’ai un devis de 500 € pour l’injecteur. Je crains que la liste des réparations ne s’allonge. Devrais-je arrêter les frais et changer de véhicule, ou est-ce que cette Mercedes vaut le coup de continuer ? Merci pour votre conseil.