BMW incarne depuis des décennies l’excellence automobile, alliant dynamisme et sophistication. Mais sous le capot de certains modèles se cachent des pièges mécaniques qui peuvent transformer le rêve en cauchemar. Tour d’horizon des motorisations à risque, celles qui exigent une vigilance accrue lors de l’achat ou de l’entretien.
Parmi les blocs moteurs emblématiques, certains révèlent des faiblesses chroniques malgré leur pedigree bavarois. Voici les principaux concernés :
- Le N47 diesel, véritable talon d’Achille avec ses courroies noyées et pompes à haute pression défaillantes
- Le N54 essence, génie turbocompressé miné par ses injecteurs et pompes à carburant capricieux
- Les V8 M62/S62, rois de la consommation d’huile aux joints d’étanchéité vieillissants
Chaque moteur raconte une histoire différente – celle du compromis entre performances et longévité. Prenons l’exemple de Marc Lefèvre, mécanicien indépendant près de Lyon : « Je vois arriver chaque semaine des BMW avec les mêmes symptômes sur ces motorisations. Les propriétaires sont souvent surpris par l’ampleur des réparations. »
Les moteurs essence BMW à éviter
Les moteurs essence BMW, bien que réputés pour leurs performances et leur sophistication, présentent parfois des problèmes de fiabilité. Voici quelques-uns des blocs les plus problématiques :
Problèmes spécifiques
Le moteur N45, utilisé dans les BMW Série 1 (116i/118i), est souvent victime d’une pompe à eau défectueuse. Ce problème nécessite généralement un remplacement autour des 100 000 km[1].
Le moteur N43 est également sujet à des pannes récurrentes, notamment dues à des défaillances des injecteurs haute pression. Ces injecteurs, soumis à une pression élevée, peuvent provoquer des ratés d’allumage, des vibrations au ralenti, et des démarrages difficiles. Le remplacement d’un injecteur coûte entre 200 et 300 euros, et la facture totale peut dépasser 1 500 euros pour les quatre injecteurs[2].
Le moteur M52, bien que moins problématique que les précédents, peut surchauffer si le système de refroidissement n’est pas correctement entretenu. Cela peut entraîner des dommages graves au bloc moteur[5].
Ces problèmes soulignent l’importance d’un entretien régulier pour prévenir les coûts élevés de réparation.
Le moteur N54 : promesses et désillusions
Le six cylindres en ligne biturbo N54 de BMW, présenté comme une révolution, cumulait performances impressionnantes et faiblesses structurelles. Malgré un couple généreux et une puissance élevée, ce bloc essence révélait des problèmes récurrents, notamment sur ses éléments clés.
Les points sensibles du N54
Les turbocompresseurs, bien que performants, montraient une fragilité précoce – certains lâchant dès 80 000 km. La pompe à eau électrique, solution technologique coûteuse, affichait un taux de panne anormalement élevé par rapport aux systèmes mécaniques traditionnels.
Symptômes annonciateurs de défaillances
- À-coups à l’accélération signalant souvent des ratés d’allumage ou des fuites au niveau du circuit d’admission.
- Perte de puissance progressive liée au colmatage des injecteurs ou à la dégradation des turbos.
- Sifflements caractéristiques émanant du compartiment moteur, trahissant une fuite de pression dans le système turbo.
- Surchauffes soudaines, généralement causées par la pompe à eau ou le thermostat défectueux[1][3].
Le cas spécifique du N54 3.0i (2006-2010)
Ce bloc équipant les 335i/535i/Z4 subissait les mêmes aléas techniques que les autres déclinaisons du N54. Son architecture complexe nécessitait une maintenance rigoureuse pour prévenir les pannes coûteuses[1][3].
Le N43 2.0i (2007-2011) : un moteur à risques maîtrisés
Ce quatre cylindres essence illustre les défis des motorisations modernes surchargées en technologies. Premier bloc BMW de sa catégorie à adopter l’injection directe haute pression, le N43 cumule innovations et fragilités structurelles.
Les faiblesses récurrentes du système d’injection
Le cœur du problème réside dans l’architecture haute pression. Les injecteurs, hypersensibles à la qualité du carburant, présentent des signes de défaillance dès 80 000 km : ralenti saccadé, cliquetis métallique au démarrage froid et perte de puissance sous charge[^1^]. Le remplacement d’un seul injecteur oscille entre 400 et 600 €, avec un risque élevé de devoir renouveler l’ensemble[^2^].
Bobines d’allumage et problèmes électriques
Les défaillances chroniques des bobines génèrent ratés d’allumage et voyants moteur persistants. Plusieurs campagnes de rappel ont ciblé ces composants vendus autour de 80-120 € pièce[^3^]. Leur remplacement fréquent alourdit la facture d’entretien sur le long terme.
Principaux points sensibles à surveiller
Composant | Symptômes | Coût moyen |
---|---|---|
Pompe haute pression | Perte de puissance brutale | 1500-2000 € |
Sondes lambda | Voyant antipollution allumé | 300-500 € |
Vanne Valvetronic | Ralenti instable | 400-800 € |
La calaminage accéléré des soupapes nécessite un décalaminage régulier (tous les 60 000 km). Les premiers signes d’usure apparaissent précocement vers 60 000 km, une anomalie pour un moteur premium[^4^].
Stratégies pour prolonger sa durée de vie
L’utilisation exclusive de carburant haut indice d’octane associée à des vidanges strictement respectées (15 000 km maximum) atténue les risques. Sur le marché de l’occasion, privilégiez les exemplaires avec historique complet incluant le remplacement préventif des injecteurs et pompe HP[^5^].
BMW a finalement abandonné cette motorisation au profit du N20 puis B48, reconnaissant implicitement ses lacunes techniques[^6^].
Les moteurs diesel BMW à éviter
Les moteurs diesel de BMW ont souvent été synonymes de fiabilité et de performance, mais certaines générations ont connu des problèmes majeurs. Ces difficultés ont parfois transformé l’expérience de conduite en un véritable cauchemar mécanique.
Problèmes de chaîne de distribution
Les moteurs diesel N47 et B47 sont particulièrement notoires pour leurs problèmes de chaîne de distribution. Ces moteurs, utilisés dans plusieurs modèles BMW, ont souvent souffert de tendeurs défectueux, ce qui peut entraîner la rupture de la chaîne et, dans les cas extrêmes, la casse du moteur. Ce type de défaillance peut coûter cher à réparer, avec des estimations allant jusqu’à 7 000 euros pour une réparation complète[1][3].
Modèles à surveiller
Les modèles BMW équipés du moteur N47, tels que la Série 4 Gran Coupé (F36), nécessitent une attention particulière. Les versions 418d et 420d sont concernées par ces problèmes de distribution, ce qui peut affecter leur fiabilité globale[3]. Il est essentiel de vérifier l’état de la chaîne de distribution avant d’acheter un véhicule d’occasion équipé de ces moteurs.
Tableau des moteurs diesel BMW à éviter
Modèle du moteur | Type de carburant | Problèmes fréquents |
---|---|---|
N47 | Diesel | Chaîne de distribution fragile, risque de casse moteur |
B47 | Diesel | Chaîne de distribution fragile, risque de casse moteur |
N57 | Diesel | Problèmes similaires de chaîne de distribution |
Ces moteurs ont été utilisés dans divers modèles BMW entre 2007 et 2014, et il est important de prendre ces problèmes en compte lors de l’achat d’un véhicule d’occasion[5].
Le moteur N47 de BMW : une fiabilité controversée
Le moteur diesel N47 reste un sujet épineux chez BMW en raison de son chaîne de distribution vulnérable. Positionnée côté boîte de vitesses, cette pièce stratégique impose une intervention lourde en cas de défaillance – jusqu’à la dépose complète du bloc moteur – avec des coûts dépassant régulièrement 5 000 €[1][3].
Symptômes caractéristiques du N47
- Claquement métallique à froid, notamment au démarrage.
- Bruit distinctif de chaîne lors des mises en route.
- Vibrations anormales et perte progressive de puissance[3].
Le N47 2.0d (2007-2015) : spécificités techniques et défis
Ce bloc diesel équipait principalement les modèles compactes et berlines comme la Série 4 Gran Coupé[3]. Son architecture complexe génère deux points critiques majeurs :
Problèmes récurrents liés à la distribution
Les tendeurs défectueux provoquent des ruptures brutales, endommageant pistons et soupapes[1][3]. Une révision préventive avant 150 000 km est recommandée pour anticiper l’usure des guides en plastique[4].
Défaillances annexes aggravantes
Turbo fragile, volant moteur à durée de vie réduite et encrassement accéléré de la vanne EGR sur les trajets urbains courts complètent le tableau noir[3]. Les propriétaires rapportent fréquemment des pannes électriques associées aux systèmes antipollution[1].
Tableau comparatif des moteurs problématiques (extrait)
Type véhicule | Marque | Moteur | Problème majeur |
---|---|---|---|
Compacte | BMW | N47/B47 | Rupture chaîne distribution |
Berline | Mercedes | M264/M254 | Pannes électroniques répétées |
SUV | Mitsubishi i-MiEV | – | Coûts réparation élevés |
(Données issues du guide fiabilité 2025)[1]
Les faiblesses du moteur M47
Le moteur M47, bien qu’il ait marqué l’entrée de BMW dans l’ère moderne du diesel, est confronté à plusieurs faiblesses chroniques qui peuvent transformer l’expérience de propriété en un véritable cauchemar financier.
Les injecteurs : un point noir majeur
Les injecteurs du moteur M47 constituent un point noir majeur. Leur défaillance se manifeste généralement entre 130 000 et 150 000 kilomètres, avec des symptômes caractéristiques tels qu’un ralenti instable, de la fumée noire à l’échappement, et une perte de puissance progressive. Le remplacement complet du jeu d’injecteurs peut facilement atteindre 2 000 euros, sans compter le diagnostic électronique nécessaire.
Le joint de culasse : une source d’inquiétude
Le joint de culasse représente une autre source d’inquiétude. Sa défaillance, souvent liée à une surchauffe ou un entretien approximatif, nécessite un démontage important. La facture peut alors grimper jusqu’à 2 500 euros. Les signes avant-coureurs ne trompent pas : perte de liquide de refroidissement, fumée blanche à l’échappement, fluctuations de température moteur, et émulsions dans l’huile moteur.
Le M47 2.0d (1998-2007)
Le M47 2.0d, produit entre 1998 et 2007, est un exemple de cette génération de moteurs diesel BMW. Il est connu pour sa robustesse, mais les problèmes mentionnés ci-dessus peuvent survenir si l’entretien n’est pas rigoureux. Les propriétaires doivent être vigilants quant à l’état des injecteurs et du joint de culasse pour éviter des réparations coûteuses.
Le moteur B47 : Un renouveau mitigé
Le moteur B47 a été présenté comme une amélioration significative par rapport au N47, notamment en ce qui concerne la chaîne de distribution. Cependant, d’autres problèmes ont émergé, ternissant sa réputation.
La vanne EGR : Un point faible
La vanne EGR du moteur B47 se montre particulièrement fragile. Son encrassement prématuré, parfois dès 60 000 kilomètres, peut entraîner des dysfonctionnements importants tels que la perte de puissance, le mode dégradé, et la surconsommation. Le nettoyage, quand il est encore possible, coûte environ 300 euros. Le remplacement complet peut atteindre 800 euros.
Le circuit de refroidissement : Un risque de fuites
Le circuit de refroidissement constitue un autre point de vigilance. Les durites et joints plastiques vieillissent mal, entraînant des fuites parfois difficiles à localiser. Cela nécessite une attention particulière pour éviter des réparations coûteuses.
Le filtre à particules : Une maintenance régulière nécessaire
Le FAP (Filtre à Particules) montre des signes de saturation précoce, particulièrement en utilisation urbaine. Son remplacement, nécessaire entre 120 000 et 150 000 kilomètres, représente un investissement conséquent de 1 500 à 2 000 euros. Cela souligne l’importance d’une maintenance régulière pour prolonger la durée de vie du moteur.
B47 2.0d (2014-2018)
Le moteur B47 2.0d, produit entre 2014 et 2018, a été conçu pour offrir une meilleure fiabilité que son prédécesseur, le N47. Bien que la chaîne de distribution ne soit plus un problème majeur, les autres défis mentionnés ci-dessus restent pertinents. Il est essentiel de surveiller ces aspects pour assurer une longue durée de vie au moteur.
La compacte premium et ses motorisations
Les premiers millésimes équipés du N47 sont à proscrire en raison de risques fiabilité, tandis que les versions essence récentes offrent une meilleure durabilité.
Série 1 / Série 2 : les motorisations à privilégier
- Essence moderne : privilégiez les moteurs post-2015 avec hybridation légère 48 V pour un couple optimisé et des consommations maîtrisées (autour de 6 l/100 km)[3].
- Diesel performant : optez pour les blocs mazout de dernière génération (116 à 150 ch) affichant moins de 5 l/100 km[2].
Hybride rechargeable : l’équilibre idéal ?
La Mercedes Classe A 250 e illustre cette tendance avec son 218 ch cumulés, une autonomie électrique de 85 km WLTP[2], tandis que la gamme manque encore chez certains constructeurs comme BMW sur ces segments[3].
Tableau comparatif des technologies disponibles
Type | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Essence | Coûts d’entretien modérés | Consommation élevée en usage urbain |
Diesel | Sobriété et couple | Restrictions circulation urbaine |
Hybride | Consommation mixte <1 l/100 km[2] | Prix d’achat élevé |
Les tarifs démarrent autour de 39 450 €[2] pour une entrée de gamme premium, pouvant dépasser 80 000 € en versions sportives haut-de-gamme.
Dérivée sportive de la Série 3, la Série 4 partage ses motorisations tout en adoptant un positionnement plus engagé. Son architecture favorise une conduite dynamique, nécessitant une attention accrue aux réglages et à l’interaction avec le châssis.
Motorisations communes mais tempérament distinct
La Série 4 hérite des blocs essence et diesel de sa sœur cadette, mais les suspensions affûtées et le rapport poids/puissance optimisé transforment son comportement routier. Les versions 420d ou 430i bénéficient d’un calibrage spécifique pour répondre aux attentes d’une clientèle sportive[1].
Une utilisation plus exigeante
Le positionnement sportif se traduit par des réglages de direction plus directs et un freinage renforcé. Ces caractéristiques impliquent une adaptation du pilotage, notamment dans les virages serrés ou lors des relances. La transmission intégrale xDrive sur certaines finitions accentue cette polyvalence sans sacrifier la stabilité[1].
Note : Aucun tableau n’est présent dans le texte original à restructurer.
La BMW Série 5 : Un Choix Stratégique
La BMW Série 5 est une grande routière qui mérite une attention particulière lors du choix de sa motorisation. Son gabarit imposant et son positionnement premium exigent des moteurs à la hauteur de ses ambitions. Les options de motorisation incluent des versions essence, diesel, hybrides et électriques, chacune offrant des performances distinctes.
Les Options de Motorisation
La Série 5 propose une gamme variée de moteurs, allant des versions essence aux modèles hybrides rechargeables. Par exemple, le 530e xDrive est un modèle hybride plug-in qui combine puissance et efficacité énergétique[1]. Pour ceux qui préfèrent l’essence pure, des options comme le 520i offrent une puissance de 208 ch, avec une consommation mixte de 5,80 à 6,20 L/100 km[3].
Caractéristiques Techniques
Les modèles de la Série 5 se distinguent par leurs caractéristiques techniques avancées. Le 520i dispose d’un moteur 2.0L turbo léger, tandis que les versions Touring comme le 520D offrent une transmission automatique et un volume de coffre généreux[2][3]. Les dimensions de la voiture, avec une longueur de 5,06 mètres et une largeur de 1,90 mètre, contribuent à son confort et à son espace intérieur[3].
Performances et Confort
Les performances de la Série 5 sont renforcées par des technologies avancées, notamment en termes de conduite semi-autonome. Bien que ces fonctionnalités soient plus courantes dans des modèles comme la BMW i5, elles montrent l’engagement de BMW à intégrer des innovations dans ses véhicules[4]. Le confort est également assuré par des équipements de série qui répondent aux attentes des conducteurs exigeants.
Fiabilité des modèles BMW X5
La fiabilité des modèles BMW X5 varie en fonction de la génération et du moteur. Voici quelques points clés à considérer :
Première génération X5/X6 35i (N55)
La fiabilité de ces modèles est généralement moyenne. Il est important de surveiller les composants du moteur pour éviter tout problème majeur.
Modèles X5 40d/35d (N57) premiers modèles
Ces modèles sont connus pour avoir des turbos fragiles, ce qui peut entraîner des coûts de réparation élevés si les problèmes ne sont pas résolus rapidement.
Modèles X5 50i (N63) avant 2013
La consommation d’huile problématique est un point d’attention majeur pour ces modèles. Il est essentiel de vérifier régulièrement le niveau d’huile pour éviter tout dommage au moteur.
Points d’attention spécifiques aux modèles X
Les modèles X5 ont quelques particularités qui nécessitent une attention particulière :
- Usure prématurée des trains roulants : En raison de leur poids et de leur utilisation, les composants des trains roulants peuvent s’user plus rapidement que ceux des berlines.
- Consommation plus élevée : Les modèles X5 consomment généralement plus d’essence que les berlines, ce qui peut augmenter les coûts de fonctionnement.
- Entretien plus coûteux : Le poids et la complexité des modèles X5 peuvent rendre l’entretien plus cher que pour les véhicules plus légers.
- Boîtes automatiques sollicitées : Les boîtes de vitesses automatiques peuvent être plus sollicitées en raison du poids et de la puissance des modèles X5, ce qui peut entraîner des problèmes de fiabilité si elles ne sont pas bien entretenues.
À éviter :
- Modèles avec historique de problèmes de refroidissement : Certains moteurs ont des problèmes de refroidissement, comme des joints de culasse fragiles ou des durites de refroidissement défectueuses.
- Véhicules avec des kilométrages élevés sans entretien régulier : Les véhicules qui n’ont pas été correctement entretenus peuvent présenter des problèmes majeurs, notamment au niveau des composants mécaniques.
Acheter une BMW d’occasion : les précautions indispensables
La réputation premium de la marque ne garantit pas l’absence de risques mécaniques. Une vérification approfondie s’impose pour éviter les mauvaises surprises.
Vérifications techniques à prioriser
Contrôlez systématiquement l’historique d’entretien, le kilométrage et l’état du moteur. Les modèles allemands peuvent présenter des spécificités d’homologation (phares, normes antipollution) nécessitant une adaptation pour la France[1].
Guide d’achat BMW : les erreurs à éviter
- Négliger l’expertise préachat : Une inspection par un professionnel identifie les défauts masqués (fuites, suspensions usées).
- Omettre la vérification légale : Assurez-vous que le véhicule est conforme aux réglementations locales, notamment après un import depuis l’Allemagne[1][5].
- Se fier uniquement à l’esthétique : Des carrosseries impeccables peuvent cacher des problèmes électroniques fréquents sur les modèles premium.
Financer son achat en toute sécurité
Évaluez plusieurs options de crédit et privilégiez les contrats incluant une garantie mécanique étendue. Les véhicules démonstration, déjà immatriculés, offrent parfois un meilleur rapport qualité-prix mais nécessitent un contrôle renforcé[3][4].
Documents clés à exiger avant transaction
Exigez le certificat de non-gage, la facture originale et le dernier rapport d’entretien. Pour les essais routiers, conservez une pièce d’identité de l’acheteur si vous êtes vendeur[2][5].
Au-delà des vérifications classiques, ces éléments nécessitent une attention particulière sur les BMW :
Le démarrage à froid révélateur :
- Écoutez attentivement les bruits de chaîne (cliquetis ou grincements)
- Surveillez la fumée d’échappement (couleur anormale ou condensation excessive)
- Observez le comportement du ralenti (instabilité ou vibrations inhabituelles)
- Vérifiez les voyants au tableau de bord après le démarrage
Coûts moyens des interventions courantes
Intervention | Fourchette de prix | Fréquence recommandée |
---|---|---|
Remplacement courroie distribution | 800–1 200 € | Tous les 100 000 km[^1] |
Diagnostic boîtier FRM[^2] | 100–300 € | Selon panne[^3] |
Réparation alternateur défectueux[^4] | 500–900 € | Selon symptômes électriques[^5] |
Les points de contrôle essentiels
Vérifications mécaniques prioritaires
Contrôlez l’état de la chaîne de distribution, source fréquente de pannes coûteuses si négligée. Inspectez visuellement la courroie accessoire pour détecter craquelures ou usure asymétrique, particulièrement sur modèles équipés comme le C400GT[^6].
Analyse des systèmes électriques et électroniques
Testez systématiquement le fonctionnement des vitres électriques et l’éclairage, directement liés au boîtier FRM sujet aux défaillances[^7]. Utilisez l’application My BMW pour obtenir un diagnostic préliminaire des alertes électroniques avant une expertise approfondie en atelier.
Notes : [^1]: Donnée indicative hors BMW Série 1 spécifique / [^2]: Footwell Module gérant vitres et feux / [^3]: Source Aurel Automobile / [^4]: Problème récurrent selon Voiture Autonome / [^5]: Symptômes : voyants batterie allumés / : Références issues guides techniques BMW
L’importance du suivi d’entretien
Un carnet d’entretien complet est essentiel pour une BMW, car il garantit que toutes les interventions nécessaires sont effectuées correctement. Les interventions réalisées dans le réseau BMW, bien que plus coûteuses, offrent l’avantage de l’utilisation de pièces d’origine et d’un suivi rigoureux.
Points à vérifier systématiquement
Il est important de vérifier régulièrement plusieurs éléments pour assurer la bonne santé de votre véhicule :
- Respect des intervalles de vidange : Assurez-vous que les vidanges sont effectuées aux kilométrages recommandés par BMW.
- Changement du liquide de refroidissement : Remplacez le liquide de refroidissement à intervalles réguliers pour éviter tout problème de surchauffe.
- Entretien de la boîte automatique : Effectuez les révisions nécessaires pour maintenir la performance de la transmission.
- Historique des rappels constructeur : Vérifiez si votre véhicule a été concerné par des rappels pour des problèmes spécifiques et assurez-vous que les corrections ont été apportées.
Choix d’une BMW d’occasion
Lorsque vous envisagez d’acheter une BMW d’occasion, il est essentiel de prêter une attention particulière à la motorisation. Certains moteurs, comme le N47 ou le N54, sont souvent critiqués pour leur fiabilité, tandis que d’autres se montrent particulièrement robustes dans le temps. Les dernières générations de moteurs ont fait preuve de progrès significatifs en termes de fiabilité.
Sélection du modèle
Pour éviter les déconvenues, privilégiez toujours un véhicule disposant d’un historique complet et transparent. Bien que le surcoût initial d’un modèle bien entretenu puisse sembler élevé, il peut vous éviter de nombreuses réparations coûteuses à long terme. N’hésitez pas à faire appel à un expert indépendant pour une inspection approfondie avant l’achat. Cela vous permettra de mieux évaluer l’état réel du véhicule et de prendre une décision éclairée.
Présentation du blog
Ce blog est conçu pour les amateurs d’automobiles qui souhaitent entretenir leur voiture, restaurer un modèle ancien, ou simplement discuter de mécanique. Il propose des conseils, des astuces, et des anecdotes pour aider les passionnés à mieux comprendre et gérer leur véhicule.
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Choix du moteur N55 pour une BMW E93 335i
Le moteur N55 est une option intéressante pour une BMW E93 335i, mais il est important de comprendre ses caractéristiques et ses implications. Le N55 est un moteur turbocharged de 3.0 litres à six cylindres en ligne, équipé d’une injection directe et d’un système de refroidissement à eau. Il est connu pour sa puissance et sa flexibilité, ce qui en fait un choix populaire parmi les amateurs de tuning.
Caractéristiques techniques du moteur N55
- Type de moteur : Inline 6
- Cylindrée : 3.0L (2979cc)
- Puissance : 302 chevaux à 5800-6400 tr/min (pour certaines versions), ou 365 chevaux à 6500 tr/min (pour les versions plus puissantes)
- Couple : 295 lb/ft à 1200-5000 tr/min (pour certaines versions), ou 343 lb/ft à 1400-5560 tr/min (pour les versions plus puissantes)
- Rapport de compression : 10.2:1
- Régime maximal : 7000 tr/min
- Système d’induction : Turbocharged
- Système de refroidissement : Refroidissement à eau
- Système d’injection : Injection directe
- Distribution : Double arbre à cames en tête
- Nombre de soupapes : 24 soupapes
Commentaires sur le choix du moteur N55
Je suis intéressé par une E93 335i avec moteur N55, mais je n’arrive pas à savoir si le choix de ce moteur est judicieux… Merci par avance pour votre éclairage et grand bravo pour votre article !
Le moteur N55 est généralement bien apprécié pour sa performance et sa capacité à être modifié. Cependant, il est important de considérer les coûts de maintenance et les éventuelles mises à jour nécessaires pour optimiser son fonctionnement. Les améliorations du système de carburant, comme les injecteurs haute performance, peuvent être bénéfiques pour augmenter la puissance du moteur. De plus, le N55 est souvent comparé au N54, un autre moteur turbo de BMW, mais le N55 est généralement plus fiable et moins sujet aux problèmes de turbocompresseur.